Ne croyez pas tout ce qui est écrit ici, allez vérifier par vous même.

UNE AUTRE PERSPECTIVE



Pour commencer l'exploration, allons nous installer dans l'expérience d'être conscient.

Dans un premier temps, une observation attentive montre que nous ne sommes pas ce qui arrive à la conscience mais ce qui est conscient.
Nous ne sommes pas une sensation corporelle, nous prenons conscience d'une sensation corporelle.
Nous ne sommes pas situés quelque part dans le corps, nous sommes la conscience dans laquelle le corps apparaît.

Ce qui apparaît à la conscience n'est jamais ce que nous sommes, quelque soit ce qui apparaît : pensées, émotions, sensations, perceptions. Tout cela est en mouvement permanent.
A bien y regarder, ce n'est pas vraiment réel car c'est toujours transitoire, en devenir, en transformation.

Ce qui apparaît est toujours un objet pour la conscience. 
Le "moi" est un objet dans la conscience, l’idée d’un "moi" est un hologramme mental, une image, une projection. 
Ce qui disparaît est aussi un objet. 
Seule, demeure la conscience, immobile, sans objet : c'est la seule réalité toujours présente qui soit, sans aucun effort, l'expérience d'être conscient se suffit à elle-même.

Mais si nous sommes la conscience, alors pourquoi l'identification à certains objets est elle automatique ? Parce-que l'attention reste collée à ces objets, comme fascinée par eux.
Il y a alors la croyance que nous sommes l'objet qui apparaît, que nous sommes le corps, le personnage, l'individu.

Lorsque l'attention s'installe avant cette croyance, il est clairement vu que nous ne faisons que l'expérience d'être conscient, c'est ce que nous sommes : espace vivant, présence consciente dans lequel tout apparaît et disparaît.

Dans un deuxième temps, la vision s'approfondit encore pour constater que l'objet qui apparaît est fait aussi de conscience, il n'y a donc plus de distance entre le sujet et l'objet effondrant du même coup l'impression de séparation.
Au bout du compte, il n'y a que cela, le corps devenant la totalité ou disparaissant dans cela, c'est la même chose, le début et la fin repliés sur le même point.



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