Ne croyez pas tout ce qui est écrit ici, allez vérifier par vous même.

UN PAS DE TROP





Aller chercher les réponses dans le monde c'est croire qu'il existe à l'extérieur de Soi, vous ne trouverez rien d'essentiel dans cette croyance.
Ce qui est connu est par définition limité, en focalisant sur quelque chose, une fois que vous en faites le tour vous n'en voyez que la surface.
Le monde est une apparition, il n'a pas de profondeur.
Dans cette direction, la recherche peut vite tourner au cauchemar, c'est une impasse, ce qui est connu est une impasse.
Le mental construit un monde séparé régit par le temps, c'est sa fonction première.
Vous ne trouverez pas le salut dans les objets, mais si vous laissez la vie être ce qu'elle est, vous y trouverez la beauté émerger de ce que vous êtes.
Abandonner la voie sans issue permet à la beauté du monde d'apparaitre en Soi.
Nous croyons que nous sommes séparés du monde alors nous faisons un pas dans sa direction, mais c'est un pas de trop...
Paradoxalement, aller voir ce qui brille au loin nous éloigne immanquablement de la source.

ACCUEIL




Certaines notions exprimées dans les discours sur la non-dualité sont parfois très mal comprises parce qu'elles sont reprises par le mental égotique.
La notion d'accueil inconditionnel fait parti de ces trop nombreuses confusions.
Par exemple, accueillir certaines situations de la vie est interprété comme si quelqu'un devait faire un effort pour accueillir quelque chose.
C'est le piège du "JE" qui doit accueillir et qui n'y parvient jamais, pour la simple raison que "je" l'individu séparé n'a pas de réalité.
Il n'y a rien à faire pour accueillir une situation car elle est déjà accueillie du fait même d'apparaitre, il n'est donc pas nécessaire de rajouter quelqu'un qui accueille la situation, c'est un effort inutile.
Le problème vient de la résistance à ce qui arrive quand quelqu'un apparait en même temps que la situation.
Il n'y a aucun effort à faire, c'est déjà en train d'accueillir, l'accueil véritable est sans effort, sans conditions, c'est notre nature même.



LE GOUT DE L'EVIDENCE





La question : "comment savez-vous que vous êtes conscient maintenant" vous emmène vers un endroit très familier.
Cette question totalement subjective oblige le retournement de l'attention.
Ce qui vous fait dire que vous êtes conscient d'être conscient maintenant n'est pas objectif et pourtant vous en êtes absolument certain, c'est même une évidence absolue qui ne peut être remise en question.
Finalement c'est la seule évidence qui soit vraiment réelle.
Cette évidence d'être conscient n'est jamais questionnée. 
Cette évidence d'être, c'est ce que vous êtes.
Cette évidence a un "gout" qui provient de l'émanation de ce que vous êtes. 
A cet endroit vide de lieu et d'état, tout est accueilli, c'est un espace ouvert que l'on pourrait qualifier de libre, éveillé, pur, transparent, lumineux, doux et bienveillant. Ce ne sont que des mots qui servent d'indications, ne vous-y accrochez pas.
Cet endroit ne vous demande rien, il ne vous juge pas, ici, vous êtes en paix, vous pouvez vous y installer, il suffit de le reconnaitre.
Le seul prix à payer c'est que vous allez disparaitre en tant que personne, car ici, il n'y a personne. Difficile de transmettre que ce "rien" est ce que vous êtes sans en faire quelque chose.
Ce rien reste inconnaissable, c'était déjà comme ça avant mais vous avez cru que c'était autrement.
Ne me croyez pas sur parole, allez voir, c'est très simple, vous y êtes déjà, regardez bien attentivement dans la direction indiquée.
Cet endroit est la source, la manifestation en émerge et s'y résorbe; nul objet du monde ne pourrait affecter la source car il ne s'est jamais rien passé.
Bienvenu chez vous.


AU DELA DU CONNU





Parcourez tous les sentiers du monde à la recherche de vous-même et vous ne trouverez que l'image de vous-même bien cachée dans les recoins du connu, voyez maintenant l'évidence de son irréalité.
Tout est connu, même le "Je" et la plupart du temps, dans l'investigation du soi, le "Je" n'est pas questionné, c'est pourquoi il reste une identification accrochée au monde. le "Je" du monde ne peut pas se libérer car il est connu, il apparait comme un surgissement provenant de la source.
La quête est vaine, vous êtes déjà libre, vous êtes ce que vous cherchez, vous êtes la source.


QUELLE DIRECTION ?





Si tu regardes dans la direction du monde, tout est connu, tout est perçu
.
Les objets sont perçus

Le corps est perçu

Les sensations sont perçues

Les émotions sont perçues

Les pensées sont perçues

Les souvenirs sont perçus

Les expériences sont perçue
s
"Je" est perçu


Ce n'est pas dans cette direction.
Tu n'est pas ce qui est perçu, ce qui est perçu n'est pas conscient, mais alors qui est présent, qui voit ça, ou es tu ?


Tu peux toujours te chercher quelque part tu ne te trouveras pas. Dès l'instant ou tu perçois quoi que ce soit, tu es déjà situé avant ce que tu perçois.
A aucun endroit, tu ne peux te trouver, tu est totalement absent de ce qui se passe.
 
N'y a t'il personne qui perçoit ?
Au fur et à mesure que tout s'effondre, ce que tu croyais être toi n'est pas toi.

Tu as beau tourner autour des choses pour te trouver, tu es définitivement absent du monde et du temps.


Alors, dans cet instant de révélation, se dépose le fardeau de se prendre pour une personne,
 quelle extraordinaire évidence.




QUI SUIS-JE ?




A la question "Qui suis-je ?", la plupart des gens répondent invariablement JE suis ceci ou JE suis cela : c'est MOI.
"MOI" est une pensée qui a pris le pas sur toutes les autres, elle est la croyance racine de toutes les autres.
Par habitude, toutes les autres pensées arrivent de "MOI" comme les feuilles d'un même arbre.
La pensée "MOI-JE" s'enracine profondément dans le corps, dans les sensations corporelles et dans la mémoire, dans le temps. 
Ainsi, toutes les pensées issues de cet arbre sont personnelles, elles forment l'identité de cet individu, elles sont prises pour la réalité.

L'invitation proposée ici est de voir que le "Je Suis" identifié à  la forme corps et mental est une erreur de perception.
Encore une fois, le piège serais de rejeter la forme, il suffit d'être très clair, il n'y a rien à rejeter, nous devons juste faire preuve de discernement.
La forme est dans le monde et dans le temps, c'est du connu, c'est ce qui se passe, c'est le monde des expériences, ce n'est pas dans cette direction que notre vrai nature peut se révéler.

Absolument tout ce qui est connu, y compris l'idée de MOI, les pensées, les souvenirs, les sentiments, les espoirs ne sont que des apparitions fugaces, des apparences insaisissables.

Ce qui est connu est perçu et interprété par le mental, alors les objets perçus sont comme des coquilles vides remplies de pensées sur ce qui est perçu, elles-mêmes vides de toute substance.

Ce n'est pas solide, ce n'est pas réel...Au delà des croyances projetées, imaginées, qui est présent à tout cela ?

Il y a bien une réalité qui voit l'apparition et la disparition de chaque chose.

L'instant de présence est la seule réalité qui soit, c'est ce qui est présent maintenant.
Il n'y a rien d'autre, il n'y a que cela qui se sait être, la source d'ou toute chose apparait.
C'est ce qui est, pure simplicité d'être, à jamais libre et transparent qui connait mais ne peut être connu.

Laissez tomber tout le reste, laissez tomber tout ce qui est connu et vous découvrirez que vous êtes déjà qui vous êtes.
Cet instant de compréhension suffit, y retourner encore et encore est la pratique.


RIEN DE PERSONNEL



Pour ne plus croire que les pensées proviennent de quelqu'un qui pense, c'est très simple.

La pensée s'amuse à séparer le monde en deux zones distinctes :
Une zone de perception "moi" : le corps et le mental (sensations, pensées, émotions).
Une zone de perception "non-moi" : le monde et les autres.

Cette pensée racine de se croire un "moi" séparé permet à l'individu d'évoluer dans son monde imaginaire, y demeurer nourrit le jeu d'une humanité coupée de sa vrai nature et cela provient essentiellement d'une interprétation erronée de la réalité.
Il s'agit de regarder très attentivement les deux zones de perceptions étiquetées arbitrairement "moi" et "non moi" et de placer l'attention avant la pensée qui sépare.
Cette pensée séparatrice donne l'illusion que la perception "moi" (corps et mental) est différente de celle du monde.
Or, que l'attention se porte sur une sensation corporelle, une perception visuelle ou auditive, même si elles ne sont pas de même nature, ces perceptions ont en commun d'apparaitre dans la conscience de manière neutre et sans distance. 
A la base, absolument rien de personnel n'est attaché à la perception.
C'est la pensée qui leur attribue une valeur "moi" ou "non moi".
Cette "pensée habitude" est très enracinée dans l'identification au corps et dans les souvenirs depuis la petite enfance.
Repérez cette pensée "moi/ non moi" et voyez que c'est juste une pensée, ne la saisissez pas, "moi" n'est pas ce que vous êtes réellement.
Une fois que cette pensée est vue pour ce qu'elle est, il est réalisé que l'on est simultanément le tout, le rien et le contenant de tout cela.
Il n'y a pas de monde extérieur, ni d'objets existant indépendamment, il n'y a que la conscience qui en fait l'expérience.


LA DOULEUR : UN MAITRE EXIGEANT





Pour passer à autre chose, le corps s'exprime parfois brutalement, la douleur peut tout emporter sur son passage.
Pendant quelques jours, Pierre avait disparu avec son histoire, sa vie, ses espoirs, ses certitudes, le personnage s'était volatilisé, la douleur avait pris toute la place.
Comme un petit animal apeuré, tremblant, recroquevillé dans un balancement instinctif, rien ne pouvait exister autre que la douleur. Il n'y avait que cela.
Rien ne faisait sens, plus de compréhension ni d'interrogation.
La douleur, une facette de l'expérience humaine dont l'intensité ne laisse aucun échappatoire possible.
Lorsque les calmants faisaient effet, les morceaux éparpillés du personnage revenaient se ré-assembler, les morceaux d'un vase brisé dont le nombre et les formes bien distinctes arrivaient à la conscience. Rien de ce qui apparaissait et disparaissait n'aurait pu me constituer. S'identifier à toutes ces formes n'était pas nécessaire, elles flottaient dans la présence, sans être saisies.
Au cours de ce voyage, le personnage s'est perdu, puis il est réapparu. Ce va et vient permet de voir clairement que notre vrai nature est le contenant de toutes ces apparitions sans jamais être affecté par ce qu'il contient.
A la frontière de cette terrible douleur du corps, règne un calme absolu et silencieux : je suis cela.
Faire l'expérience de la douleur intense est aussi l'occasion de vérifier l'extreme fragilité et volatilité de la forme personnelle.
Rassurez vous, il n'est pas nécessaire d'expérimenter la douleur pour voir cela, c'est un clin d'oeil, la vie propose certaines opportunités surprenantes qui nous rappellent que nous pouvons tout lâcher, même la personne que nous croyons être.

QUAND LA RECHERCHE S'ARRETE





Voici quelques pistes pour les chercheurs fatigués. 

Quand la recherche s'arrête, le mental ne cherche plus à comprendre, il abandonne, il abdique. Je ne sais plus rien... est le premier signe de l'ouverture. 

Ce qui est révélé est là depuis toujours, si simple, plus besoin de chercher, c'est ce que je suis... une parfaite évidence. 

S'ouvre alors un espace vivant, conscient et éveillé, cette révélation se suffit à elle-même. 

La perception du réel s'inverse, ce rien ici devient la totalité de ce qui est. 

L'existence continue, le matin, je me rend au travail, avec mes collègues, je râle, je ris, le soir je rejoins ma famille, ma femme et mes enfants, les amis, ça crie parfois, ça pleure aussi, je m'inquiète, je dors, je mange, je suis heureux, malheureux, parfois découragé, je souffre aussi, c'est la condition humaine, nous sommes tous très intimement identifié et attaché à ce "je", à son histoire. 
Du travail d'investigation et de discrimination de ce qui n'est pas Soi va dépendre l'effondrement des croyances qui se fait dans le temps, toute une vie peut être nécessaire pour ça. 
Le mythe de l'éveil anesthésiant renforce le chercheur qui veut correspondre à un modèle illusoire qu'il n'atteindra jamais. 
Il n'y a personne pour atteindre quoi que ce soit, c'est un mirage, on peut juste perdre ce qu'on est pas. 
Acceptons notre humanité dans ce qu'elle a de plus fragile, la vie continue comme avant, avec ses limites, ses contraintes, ses imperfections apparentes. Rien n'est à jeter, tout est inclus en Soi. 
La seule chose qui peut arriver brusquement, d'une façon radicale, c'est l'arrêt de la recherche, le lâché prise s'installe par la vision claire de notre vrai nature. 

Ce petit "je", ce "moi", est le personnage dans l'existence, il change en permanence, il se recréé aux gré des événements, il n'a pas vraiment de structure fixe et stable, c'est plutôt une nébuleuse de pensées, de mémoires et de sentiments qui donne naissance à l'objet "moi" ayant l'apparence solide de l'individu. C'est normal qu'un individu apparaisse dans le monde, c'est nécessaire, la confusion vient de l'identification à ce corps-mental. 
Ce personnage qui vit sa vie n'est pas ce que je suis vraiment, c'est une modulation duelle de ma vrai nature, une projection connue à laquelle je suis identifié. 
Il suffit de laisser le personnage faire ce qu'il a à faire et de remarquer que je ne suis pas ce qui est connu mais voir que Je suis le vide conscient qui fait l'expérience de connaitre. 
Voyant que je suis ce que je cherche, la recherche cesse spontanément, c'est en paix et pleinement éveillé, faire un pas vers Soi est impossible, c'est déjà fait, je ne peux pas être autre chose que ce que je suis déjà. 
Le problème ne vient pas du personnage mais vient du fait que je ne peux absolument rien dire sur ce que je suis vraiment, c'est totalement incompréhensible, c'est pourquoi la recherche est vaine. Le mental ne peut pas appréhender ce qui n'a pas d'existence objective. 
Alors ne cherchez plus, c'est maintenant ou jamais ! voyez que vous êtes déjà Cela. 





L'ESPOIR, UN MIRAGE ...




Vous pourrez toujours essayer de devenir plus sage, plus éveillé, plus intelligent, plus fort, vous croyez que cela vous arrivera un jour. C'est ce que nous croyons tous, c'est la condition humaine.
Ce qui empêche la réalisation, c'est de croire que cela pourrait arriver à quelqu'un, c'est l'espoir de s'éveiller un jour. L'espoir est le carburant du mental, il renforce l'idée que ça ira mieux demain, c'est le fonctionnement dans le temps.
Parfois, à force d'habitudes, le mental s'épuise, n'essaie plus de comprendre, il abdique et libère la place.
La place vide génère cette vision, cette évidence, ce que nous sommes réellement ne devient jamais quelque chose, c'est déjà totalement plein de ce que nous sommes.  
Lorsqu'il est vu que tout est déjà donné à profusion, cadeau de l'instant éternel, l'espoir n'a plus de raison d'être.



DES PENSEES AUX EMOTIONS




Par exemple, un sentiment de tristesse monte, il se manifeste comme une sensation de pesanteur dans la poitrine.
Etiqueté comme négatif par le mental, le premier réflexe génère deux mouvements antagonistes : l'identification à ce sentiment s'opposant au refus de le ressentir.
Ce réflexe de blocage des émotions est un poison pour le corps.
En réalité, il y a une pensée suivie d'une perception corporelle ; la pensée n'est pas douloureuse en elle même, c'est l'interprétation erronée de cette pensée qui bloque la circulation de l'énergie vitale dans le corps. 
L'arrêt de ces mouvements naturels d'énergie finit par créer des "formes pensées" de tensions, lesquelles attirent tout ce qui leurs ressemble, ce qui provoque à la longue une accumulation de déchets pareil à un embâcle dans le lit d'une rivière.

En effet, la plupart des pensées qui arrivent sont prises pour vrai, je ne parle pas des pensées fonctionnelles mais surtout des pensées de jugements qui peuvent parfois polluer totalement le champ de conscience jusqu'a saturation . Les pensées sont des objets, nous ne faisons que les percevoir, elles ne nous appartiennent pas.
La pensée n'est pas personnelle, pas plus que le corps, le sac de noeuds se situe ici, dans l'usurpation d'identité de notre vrai nature par le petit "moi". 

Si nous sommes attentif à la sensation corporelle elle nous révélera la pensée qui l'a générée. Immanquablement, si nous remontons le fil d'ariane, la pensée racine est celle de se sentir séparé et au final nous arrivons toujours à la peur de mourir, de disparaitre. 
Souvent, cette découverte provoque une réaction de l'ego, qui, lorsqu'il est menacé génère de la peur et de la colère.

Il s'agit de voir que les sentiments lourds comme la tristesse, la peur, la déprime, le désespoir, sont simplement des mouvements de condensations, de densifications énergétiques qui se matérialisent sous formes de sensations corporelles, de tensions, lorsque l'identification avec l'histoire du personnage est encore là.

Aller directement à la sensation corporelle, c'est déjà laisser s'exprimer ce qui doit l'être, c'est reconnaitre qu'une pensée prise pour vrai s'exprime par une sensation dans le corps.
Si cette sensation est refusée parce que ça m'arrive " à moi ", la souffrance apparait.

Guérir, c'est rester avec la sensation sans rien en faire, la ressentir, en pleine conscience, alors la lumière de la présence va dissoudre et transformer la cristallisation énergétique qui est bloquée dans le corps. Accueillir cette émotion, l'espace de la conscience lui donne toute la place pour l'expression de son mouvement, la laisse vivre sans résistance, sans identifications, pour se transformer naturellement.

La souffrance est de l'Amour déguisé, alors n'hésitez pas, plongez dans votre souffrance, ressentez-la, embrassez-la, goutez-la jusqu'a plus soif, vous ne risquez rien ! puis prenez le temps de contemplez la fleur magnifique que vous allez faire éclore.

Il est très bénéfique de pratiquer une approche corporelle des ressentis car la compréhension seule ne suffit pas.
Le corps est le "passage secret" déjà ouvert, c'est la voie directe. 

A LA SOURCE DES REFLETS DE SOI





Le changement de perspective montre de manière indubitable que tout ce qui est connu n'est pas vraiment réel, que seul Cela qui connait est réel et que Cela qui connait ne peut pas être connu.
L'individu, l'ego, moi, est une image, un objet connu, ce n'est pas réel : c'est imaginé et perçu au sein de la conscience.
Nous nous cherchons en tant que quelque chose de connu, le mental cherche toujours un objet, c'est normal, c'est pour cette raison que nous nous rêvons au travers d'une projection imaginée à laquelle nous nous identifions.
Nous devenons alors l'image de nous même cherchant l'image de nous même à l'infini... c'est le labyrinthe des reflets de soi.
Pas la peine de nous imaginer, nous sommes Cela qui connait, qui est déjà présent et conscient maintenant en dehors de tout ce qui est connu.
Voyant qu'il n'y a que Cela, l'attention ne se focalise plus sur les objets y compris l'image de soi, c'est la fin de la croyance en un "moi" séparé et autonome. Le personnage est vu comme une fonctionnalité de l'organisme apparaissant dans le cours temporel de l'existence, il descend alors de son trône et laisse le vivant reprendre sa place.
Le lâcher prise résulte de la vision claire que notre vrai nature n'est pas objectivable se révélant être à la fois vide, éveillée et sans limites.