Ne croyez pas tout ce qui est écrit ici, allez vérifier par vous même.

QUAND LA RECHERCHE S'ARRETE





Voici quelques pistes pour les chercheurs fatigués. 

Quand la recherche s'arrête, le mental ne cherche plus à comprendre, il abandonne, il abdique. Je ne sais plus rien... est le premier signe de l'ouverture. 

Ce qui est révélé est là depuis toujours, si simple, plus besoin de chercher, c'est ce que je suis... une parfaite évidence. 

S'ouvre alors un espace vivant, conscient et éveillé, cette révélation se suffit à elle-même. 

La perception du réel s'inverse, ce rien ici devient la totalité de ce qui est. 

L'existence continue, le matin, je me rend au travail, avec mes collègues, je râle, je ris, le soir je rejoins ma famille, ma femme et mes enfants, les amis, ça crie parfois, ça pleure aussi, je m'inquiète, je dors, je mange, je suis heureux, malheureux, parfois découragé, je souffre aussi, c'est la condition humaine, nous sommes tous très intimement identifié et attaché à ce "je", à son histoire. 
Du travail d'investigation et de discrimination de ce qui n'est pas Soi va dépendre l'effondrement des croyances qui se fait dans le temps, toute une vie peut être nécessaire pour ça. 
Le mythe de l'éveil anesthésiant renforce le chercheur qui veut correspondre à un modèle illusoire qu'il n'atteindra jamais. 
Il n'y a personne pour atteindre quoi que ce soit, c'est un mirage, on peut juste perdre ce qu'on est pas. 
Acceptons notre humanité dans ce qu'elle a de plus fragile, la vie continue comme avant, avec ses limites, ses contraintes, ses imperfections apparentes. Rien n'est à jeter, tout est inclus en Soi. 
La seule chose qui peut arriver brusquement, d'une façon radicale, c'est l'arrêt de la recherche, le lâché prise s'installe par la vision claire de notre vrai nature. 

Ce petit "je", ce "moi", est le personnage dans l'existence, il change en permanence, il se recréé aux gré des événements, il n'a pas vraiment de structure fixe et stable, c'est plutôt une nébuleuse de pensées, de mémoires et de sentiments qui donne naissance à l'objet "moi" ayant l'apparence solide de l'individu. C'est normal qu'un individu apparaisse dans le monde, c'est nécessaire, la confusion vient de l'identification à ce corps-mental. 
Ce personnage qui vit sa vie n'est pas ce que je suis vraiment, c'est une modulation duelle de ma vrai nature, une projection connue à laquelle je suis identifié. 
Il suffit de laisser le personnage faire ce qu'il a à faire et de remarquer que je ne suis pas ce qui est connu mais voir que Je suis le vide conscient qui fait l'expérience de connaitre. 
Voyant que je suis ce que je cherche, la recherche cesse spontanément, c'est en paix et pleinement éveillé, faire un pas vers Soi est impossible, c'est déjà fait, je ne peux pas être autre chose que ce que je suis déjà. 
Le problème ne vient pas du personnage mais vient du fait que je ne peux absolument rien dire sur ce que je suis vraiment, c'est totalement incompréhensible, c'est pourquoi la recherche est vaine. Le mental ne peut pas appréhender ce qui n'a pas d'existence objective. 
Alors ne cherchez plus, c'est maintenant ou jamais ! voyez que vous êtes déjà Cela. 





L'ESPOIR, UN MIRAGE ...




Vous pourrez toujours essayer de devenir plus sage, plus éveillé, plus intelligent, plus fort, vous croyez que cela vous arrivera un jour. C'est ce que nous croyons tous, c'est la condition humaine.
Ce qui empêche la réalisation, c'est de croire que cela pourrait arriver à quelqu'un, c'est l'espoir de s'éveiller un jour. L'espoir est le carburant du mental, il renforce l'idée que ça ira mieux demain, c'est le fonctionnement dans le temps.
Parfois, à force d'habitudes, le mental s'épuise, n'essaie plus de comprendre, il abdique et libère la place.
La place vide génère cette vision, cette évidence, ce que nous sommes réellement ne devient jamais quelque chose, c'est déjà totalement plein de ce que nous sommes.  
Lorsqu'il est vu que tout est déjà donné à profusion, cadeau de l'instant éternel, l'espoir n'a plus de raison d'être.