Ne croyez pas tout ce qui est écrit ici, allez vérifier par vous même.

L'APPEL







La vérité ne tombe pas du ciel, la brulure du questionnement doit être vive, la quête d'absolu une nécessité vitale, la priorité des priorités donnée à l'exploration du réel, du vivant en nous, sinon rien n'arrivera. 
La tiédeur n'appelle jamais la grâce, seul un intense feu intérieur est capable de l'accueillir. 

ARRETE DE COURIR








Avant la première vision, je croyais que je devais faire quelque chose pour devenir quelqu'un. Il y avait encore cette idée d'avoir un but à atteindre, de courir après un accomplissement.
Finalement non, toute cette agitation est vaine, ce n'est pas nécessaire. 
La vie est autonome par essence, intelligente par elle même et s'écoule dans le flot naturel du monde manifesté suivant les méandres de la moindre résistance. Le "je" fait partie de ce flot, l'abandonner permet de remonter à la source de l'instant qui est notre état naturel.

L'instant est aussi affuté que le fil du rasoir, il n'y a rien, ni avant, ni après, c'est radical, il n'y a rien, il ne se passe absolument rien d'instant en instant, rien à attendre, rien à atteindre, rien a comprendre, il n'y a que cela...la vision arrête le mouvement.

Cette simplicité sidère le mental pour lequel l'instant est vide alors qu'en réalité c'est plein, complet, plénitude du rien que je suis.
Ce n'est pas caché, au contraire, c'est très ouvert, c'est même si simple et si évident que l'attention, si elle reste captivée par le monde, passe à côté du réel.

Certes, il est difficile d'arrêter de courir dans un monde qui prône l'accomplissement personnel comme le premier des commandements.
Il semble bien que ce soit un des nombreux conditionnements  nécessaires, jusqu'a ce que, saturé d'identification personnelle, l'illusion s'effondre d'elle-même comme un château de carte.
Ce peut être le moment de la reconnaissance, l'effondrement des repères produit l'embrasement du personnage illusoire qui n'a jamais existé : c'est l'instant d'éveil.

S'agiter dans le monde est encore possible, là bas, oui bien sur, tout peut continuer à s'agiter comme avant, mais ici, maintenant, ça s'est arrêté de courir.