Ne croyez pas tout ce qui est écrit ici, allez vérifier par vous même.
A PROPOS DE LA VIE
CE QUI RESTE
A la fin de la quête, que reste t'il ?
Et bien, il ne reste rien, la perte est totale, l'illusion s'est consumée, volatilisée.
La fin de la quête correspond à la réalisation qu'il n'y a pas de quête et pas de fin.
Je répète souvent que vous n'allez pas acquérir des connaissances ou quelque chose de plus, c'est plutôt la voie du dépouillement et de l'abandon, vous allez tout perdre même l'idée de vous-même.
C'est pourquoi cette proposition va à l'opposé de celui qui cherche à garder, à maintenir, à accumuler du savoir, des concepts et des certitudes.
La vérité est au delà des concepts, la vérité est si simple d'accès. Malheureusement la voie directe qui est proposée ici n'intéresse personne parce-que le "moi-ego" ne veut pas perdre son pouvoir, l'indication non duelle déclenche une réaction de peur renforçant le personnage qui se sent menacé de disparition.
Pourtant, la condition humaine pourrait s'affranchir des croyances limitantes, le chaos apparent du monde nous y oblige tant les vagues d'informations contradictoires sont incessantes. La confusion, les oppositions s'intensifient, la lutte entre "les pour et les contres", la dualité renforce la croyance racine d'identification qui est le mécanisme de sauvegarde de l'ego.
La rumination mentale des concepts et des opinions est la pire des maladie humaine, mais à force de se perdre dans le labyrinthe des illusions, dans les impasses de nos croyances, ce mécanisme mental épuise l'organisme et joue le rôle de révélateur, de catalyseur, jusqu'a ce que la lumière de la présence fissure les certitudes en s'illuminant de l'intérieur et nous libère de cette prison mentale, cela arrivera un jour, même si s'est dans mille ans... ce sera toujours maintenant.
Il s'agit de voir qu'il n'y a pas de barreaux aux fenêtres, pas de portes fermées à clé, aucune prison ne peut contenir "cela qui voit", tout apparait puis disparait sans laisser de traces, le vide de la présence est la seule réalité. L'impermanence des choses est une loi du monde connu qu'il est essentiel de réaliser.
Qui voit ça ? Ce qui voit ça est déjà libre, c'est ce qui reste quand il n'y a plus personne, c'est la présence de l'instant, c'est la vrai liberté de notre nature même.
ABSENT POUR L'INSTANT
EN QUETE DE CONVERGENCE
CONSCIENCE PURE
UN CHAT...QUI REGARDE ?
VOIE DIRECTE
En ce premier jour de l'année, s'il existe un intérêt et des questionnements pour l'éveil, inutile de partir à sa recherche car il nous est déjà donné.
L'arrêt de la recherche est conditionné par l'abandon des croyances.
Abandonnez la croyance que nous sommes contraint de cheminer sur un sentier étroit vers une hypothétique destination qui serait le but a atteindre.
Abandonnez la croyance que nous devons attendre de devenir parfait, d'avoir guérit toutes nos blessures et de maitriser notre destinée.
Abandonnez la croyance que notre condition, nos imperfections, nos insuffisances, nos faiblesses, nos failles, nos peurs, notre agitation, nos bonheurs éphémères, que la forme prise par notre humanité si fragile et si misérable, que tous ces états nous définissent.
Et surtout, abandonnez la croyance que la vie devrait être différente de ce qu'elle est maintenant, abandonnez la lutte.
Par ignorance, la quête du bonheur s'est attaché à poursuivre l'arc en ciel illusoire, la quête s'est tournée vers quelque chose à l'extérieur qui jamais ne pourra nous combler.
La voie directe dont parlent les grandes traditions de sagesse est accessible maintenant et sans détour, ce n'est ni extérieur, ni intérieur, ce n'est pas un lieu dans lequel on se trouve, ce n'est pas une destination, ce qui nous défini n'est pas un objet, ce n'est pas connu.
La présence que nous sommes n'est pas quelque chose dont quelqu'un peut se saisir, on ne peut pas l'atteindre parce qu'elle est notre essence, nous ne pouvons pas nous en extraire pour la décrire, c'est une impasse.
Le monde, en nous indiquant le reflet de ce que nous sommes, ou dit autrement, en nous indiquant ce que nous ne sommes pas, nous ramène à notre présence.
Regardons ce qui est là et réveillons nous sans tarder pour échapper à l'hypnose générale, aux conditionnements d'années d'éducation, aux dictats de la société, à l'abrutissement des médias, nous avons cru à la dictature du bonheur, au rêve de folie dans lequel s'est empêtré l'humanité. L'urgence de la révélation ne peut plus être différée
La voie directe transperce l'illusion telle une flèche, laissant transparaitre notre lumière essentielle déjà là, déjà parfaite qui ne nous a jamais quitté, remplie à profusion sans qu'il soit possible ni d'ajouter ni de retirer quoi que ce soit, et dont le feu incandescent brule toujours à son maximum d'intensité.
Pas besoin d'attendre d'aller mieux demain, c'est maintenant, c'est la voie directe.
En ce premier jour de l'année, si nous ne devions faire qu'un seul voeu, pourquoi ne pas dire Oui à Cela.