Ne croyez pas tout ce qui est écrit ici, allez vérifier par vous même.

EN QUETE DE CONVERGENCE







Après un instant d'éveil, nous cherchons par tous les moyens à maintenir dans le temps cette expérience hors du temps.
Comme une mise à jour, une fois que l'instant d'éveil à provoqué le "reset" des systèmes de croyances, la réinitialisation des paramètres d'usine peut s'effectuer totalement ou partiellement selon les circonstances et l'ouverture de chacun. 
Le basculement est la plupart du temps incomplet, alors, par habitude, par inertie, de retour aux commandes, l'ego se demande comment s'aligner avec cette découverte, comment faire converger cette vision avec le cours habituel de sa vie car il croit vraiment être l'auteur de ce réveil.
L'ego revient, du moins l'identification avec tout son système de croyances, estimant s'être éveillé, il cherche à converger vers un état imaginaire compatible avec le mythe de l'éveil.
La quête de convergence que certains appellent la recherche de congruence est un mécanisme égotique aussi impossible à atteindre qu'inutile.
Une des grandes difficultés c'est de croire qu'il y a un chemin, que l'on doit faire quelque chose de compatible avec la vision et de le vivre au quotidien dans la manifestation. Cette posture occasionne beaucoup de souffrances et demande des efforts considérables.
Aussi longtemps qu'un individu séparé perdure, il cherche à correspondre à un modèle, et s'il arrive qu'il ne se sente pas aligné pendant un temps, c’est un leurre. Tant que le mental suggère que ça devrait être autrement, l'alignement n'est pas correct, tant qu'une croyance reste superposée à ce qui se passe.
Acceptons pendant un temps la vision idéalisée imposée par les croyances du mental, de la même manière que les feuilles tombent à l'automne, ça passera, laissons nous dépouiller naturellement de tous les attachements.
Il n'y a pas quelqu'un qui doit correspondre à un modèle, tout effort est vain, abdiquer est la seule issue possible.
Faire semblant d'être quelqu'un d'autre n'est pas utile, lorsque la vision vide le contenant, le vivant reprend sa place, la simplicité est la convergence.

CONSCIENCE PURE


 

D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours eu l'intuition que la réalité n'était pas ce qu'elle semblait être. Inlassablement, j'ai cherché, impossible de me satisfaire de ce monde imposé par la pensée commune ; j'ai cherché pendant longtemps...
Puis vint le jour ou, brusquement, j'ai arrêté de chercher, lorsque j'ai réalisé que c'était déjà là, que j'étais cela sans la personne que je croyais être.
Une évidence s'imposa alors, réalisant l'absurdité de cette farce cosmique, la recherche cessa.
Malgré un matérialisme de façade, le monde nous pousse à découvrir le trésor, juste derrière le vide abyssal des sensations corporelles se trouve la porte dérobée.
La réalité de ce que nous sommes en ce moment n'est cachée qu'en apparence par les sens, dissimulée par l'activité bruyante du mental discursif.
Nous sommes conscience pure sans limites, mais curieusement, nous préférons nous limiter, nous identifier au corps.
Par la pratique de l'expérience directe, il est aisé de constater que ce qui est perçu est aussi le percevant en l'absence de celui qui perçoit, autrement dit qu'il n'y a pas de séparation entre ce qui est perçu et ce qui perçoit.
Lorsque cela est vu, le personnage s'efface car il vient d'être démasqué comme étant l'usurpateur, celui qui est de trop.
La pensée d'être "moi", entité séparée, est juste un bon film qui se joue, le film de ma vie.
Abandonnée, cette croyance reste posée là comme une potiche car elle fait partie du monde mais n'est plus confondue pour quelqu'un, la vie peut alors se vivre sans protections, libre de s'exprimer telle qu'elle est, émotions, sentiments et autres jaillissements des parts d'humanités reprenant naturellement leurs justes places.
Rien n'est à comprendre, des choses apparaissent et disparaissent constamment au sein de cette ouverture consciente, laquelle n'est jamais affectée par quoi que ce soit qui apparait ou disparait.
La conscience ne se perçoit pas, elle est conscience pure, s'illumine d'elle même au sein de sa propre présence, c'est notre nature essentielle.
Pourquoi désirer plus que de n'être rien, la réalité est un vrai choc pour celui qui croyait diriger sa vie, une belle histoire qui part en fumée, la vraie liberté est à ce prix.