Tu n’as pas besoin d’être
quelqu’un car tu es déjà la totalité de qui tu es, déjà complet
avant même que le personnage ne vienne s’interposer pour créer l’illusion de
séparation.
La réalisation de l’unité est si
simple que l’on peut passer toute une vie à côté sans la remarquer : c’est trop
simple pour le mental, c’est automatiquement évité : car c’est trop
évident pour être remarqué, c’est plus proche que notre propre respiration, ça
remplit tout l’espace, c’est ce que nous sommes ; cela ne peut pas être compris
mais cela peut être vécu dans l’instant.
C’est une invitation à regarder
avec délicatesse, redevenir petit, dans le silence, le plus simplement du monde
et alors seulement la beauté merveilleuse de Cela peut se dévoiler.
En laissant la place vide, la disparition
du personnage permet l’accueil de ce qui arrive dans cet espace redevenu
libre de toute entrave.
Un incroyable étonnement
accompagne cette vision.
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