Ne croyez pas tout ce qui est écrit ici, allez vérifier par vous même.

DES PENSEES AUX EMOTIONS




Par exemple, un sentiment de tristesse monte, il se manifeste comme une sensation de pesanteur dans la poitrine.
Etiqueté comme négatif par le mental, le premier réflexe génère deux mouvements antagonistes : l'identification à ce sentiment s'opposant au refus de le ressentir.
Ce réflexe de blocage des émotions est un poison pour le corps.
En réalité, il y a une pensée suivie d'une perception corporelle ; la pensée n'est pas douloureuse en elle même, c'est l'interprétation erronée de cette pensée qui bloque la circulation de l'énergie vitale dans le corps. 
L'arrêt de ces mouvements naturels d'énergie finit par créer des "formes pensées" de tensions, lesquelles attirent tout ce qui leurs ressemble, ce qui provoque à la longue une accumulation de déchets pareil à un embâcle dans le lit d'une rivière.

En effet, la plupart des pensées qui arrivent sont prises pour vrai, je ne parle pas des pensées fonctionnelles mais surtout des pensées de jugements qui peuvent parfois polluer totalement le champ de conscience jusqu'a saturation . Les pensées sont des objets, nous ne faisons que les percevoir, elles ne nous appartiennent pas.
La pensée n'est pas personnelle, pas plus que le corps, le sac de noeuds se situe ici, dans l'usurpation d'identité de notre vrai nature par le petit "moi". 

Si nous sommes attentif à la sensation corporelle elle nous révélera la pensée qui l'a générée. Immanquablement, si nous remontons le fil d'ariane, la pensée racine est celle de se sentir séparé et au final nous arrivons toujours à la peur de mourir, de disparaitre. 
Souvent, cette découverte provoque une réaction de l'ego, qui, lorsqu'il est menacé génère de la peur et de la colère.

Il s'agit de voir que les sentiments lourds comme la tristesse, la peur, la déprime, le désespoir, sont simplement des mouvements de condensations, de densifications énergétiques qui se matérialisent sous formes de sensations corporelles, de tensions, lorsque l'identification avec l'histoire du personnage est encore là.

Aller directement à la sensation corporelle, c'est déjà laisser s'exprimer ce qui doit l'être, c'est reconnaitre qu'une pensée prise pour vrai s'exprime par une sensation dans le corps.
Si cette sensation est refusée parce que ça m'arrive " à moi ", la souffrance apparait.

Guérir, c'est rester avec la sensation sans rien en faire, la ressentir, en pleine conscience, alors la lumière de la présence va dissoudre et transformer la cristallisation énergétique qui est bloquée dans le corps. Accueillir cette émotion, l'espace de la conscience lui donne toute la place pour l'expression de son mouvement, la laisse vivre sans résistance, sans identifications, pour se transformer naturellement.

La souffrance est de l'Amour déguisé, alors n'hésitez pas, plongez dans votre souffrance, ressentez-la, embrassez-la, goutez-la jusqu'a plus soif, vous ne risquez rien ! puis prenez le temps de contemplez la fleur magnifique que vous allez faire éclore.

Il est très bénéfique de pratiquer une approche corporelle des ressentis car la compréhension seule ne suffit pas.
Le corps est le "passage secret" déjà ouvert, c'est la voie directe. 

A LA SOURCE DES REFLETS DE SOI





Le changement de perspective montre de manière indubitable que tout ce qui est connu n'est pas vraiment réel, que seul Cela qui connait est réel et que Cela qui connait ne peut pas être connu.
L'individu, l'ego, moi, est une image, un objet connu, ce n'est pas réel : c'est imaginé et perçu au sein de la conscience.
Nous nous cherchons en tant que quelque chose de connu, le mental cherche toujours un objet, c'est normal, c'est pour cette raison que nous nous rêvons au travers d'une projection imaginée à laquelle nous nous identifions.
Nous devenons alors l'image de nous même cherchant l'image de nous même à l'infini... c'est le labyrinthe des reflets de soi.
Pas la peine de nous imaginer, nous sommes Cela qui connait, qui est déjà présent et conscient maintenant en dehors de tout ce qui est connu.
Voyant qu'il n'y a que Cela, l'attention ne se focalise plus sur les objets y compris l'image de soi, c'est la fin de la croyance en un "moi" séparé et autonome. Le personnage est vu comme une fonctionnalité de l'organisme apparaissant dans le cours temporel de l'existence, il descend alors de son trône et laisse le vivant reprendre sa place.
Le lâcher prise résulte de la vision claire que notre vrai nature n'est pas objectivable se révélant être à la fois vide, éveillée et sans limites.