Ne croyez pas tout ce qui est écrit ici, allez vérifier par vous même.

EN QUETE DE CONVERGENCE







Après un instant d'éveil, nous cherchons par tous les moyens à maintenir dans le temps cette expérience hors du temps.
Comme une mise à jour, une fois que l'instant d'éveil à provoqué le "reset" des systèmes de croyances, la réinitialisation des paramètres d'usine peut s'effectuer totalement ou partiellement selon les circonstances et l'ouverture de chacun. 
Le basculement est la plupart du temps incomplet, alors, par habitude, par inertie, de retour aux commandes, l'ego se demande comment s'aligner avec cette découverte, comment faire converger cette vision avec le cours habituel de sa vie car il croit vraiment être l'auteur de ce réveil.
L'ego revient, du moins l'identification avec tout son système de croyances, estimant s'être éveillé, il cherche à converger vers un état imaginaire compatible avec le mythe de l'éveil.
La quête de convergence que certains appellent la recherche de congruence est un mécanisme égotique aussi impossible à atteindre qu'inutile.
Une des grandes difficultés c'est de croire qu'il y a un chemin, que l'on doit faire quelque chose de compatible avec la vision et de le vivre au quotidien dans la manifestation. Cette posture occasionne beaucoup de souffrances et demande des efforts considérables.
Aussi longtemps qu'un individu séparé perdure, il cherche à correspondre à un modèle, et s'il arrive qu'il ne se sente pas aligné pendant un temps, c’est un leurre. Tant que le mental suggère que ça devrait être autrement, l'alignement n'est pas correct, tant qu'une croyance reste superposée à ce qui se passe.
Acceptons pendant un temps la vision idéalisée imposée par les croyances du mental, de la même manière que les feuilles tombent à l'automne, ça passera, laissons nous dépouiller naturellement de tous les attachements.
Il n'y a pas quelqu'un qui doit correspondre à un modèle, tout effort est vain, abdiquer est la seule issue possible.
Faire semblant d'être quelqu'un d'autre n'est pas utile, lorsque la vision vide le contenant, le vivant reprend sa place, la simplicité est la convergence.

Aucun commentaire: